
Guasha
Le terme "Guasha" signifie littéralement "gratter (gua) le sable (sha)", en référence aux rougeurs temporaires qui apparaissent souvent sur la peau après le traitement.

Née en Chine ancienne, le Gua Sha du corps était un remède naturel couramment pratiqué dans les foyers chinois pour soulager divers maux : douleurs, douleurs musculaires, fièvres, troubles respiratoires, fatigue ou encore rétablir l’équilibre du corps.
À l’époque, on utilisait des objets simples comme des cuillères en porcelaine, des pièces de monnaie ou des cornes d’animaux pour effectuer le massage par frottement.
Au fil des siècles, le Gua Sha s’est développé en tant que thérapie complémentaire, toujours pratiquée en Chine mais aussi dans d'autres pays d'Asie, comme le Vietnam ou l’Indonésie, sous des formes similaires. Cette pratique manuelle était souvent utilisée en complément d’autres méthodes comme l’acupuncture ou les ventouses.
Le Gua Sha du corps est encore largement pratiqué aujourd’hui dans les hôpitaux de médecine traditionnelle en Asie et commence à gagner en popularité en Occident, notamment pour ses effets sur les douleurs chroniques, les tensions musculaires et le stress.
Le principe consiste à gratter vigoureusement la peau à l’aide d’un outil plat, souvent en corne, en jade ou en laiton, sur des zones précises du corps, afin de stimuler la circulation du sang, de la lymphe et du Qi (énergie vitale).
Le Gua Sha corporel est basé sur l’idée que certaines douleurs et maladies sont liées à une stagnation dans les tissus. En activant la microcirculation, la technique permet de libérer les blocages, d’évacuer les toxines et de favoriser un processus de guérison naturel.